Pendant que le vulgaire était tout emmouflé
Je soufflais sur mes mains à son cul à son nez
Voilà-t'y pas que ses bourgeons sortaient m'en jouer un air
Le printemps ça s'invente et ça se fout en taule
Le printemps c'est ma mine avec ses airs de chien
Qui vient tout ébahie me montrer tout son bien
Le temps de déposer mon arme de l'épaule
Et oui c'est ça monsieur le printemps des poètes
Tout juste un peu d'hiver pour rompre les façons
Un quart d'été un quart d'automne et des chansons
Et s'il fait encore frais on se met la casquette...
Léo Ferré - Le printemps des poètes-( extrait)