C’est à proximité du marché Saint-Pierre que Léon Gambetta  parvint, le 7 octobre 1870, à se soustraire au blocus de Paris.
Il utilisa l’un des 60 ballons, gonflés au gaz de ville, de la Compagnie d’Aérostiers le Barbès ...en compagnie d'un autre qui s'appelait d'ailleurs le George Sand ( lien vers l'article de ce blog) en hommage à ses engagements progressistes.

Ce corps militaire, le premier du genre, créé par le photographe Nadar avait pour missions l’acheminement du courrier et l’observation militaire. Sa base de manœuvre se situait au pied de la butte Montmartre, tout près de la halle Saint-Pierre, un marché couvert inauguré deux ans plus tôt.

Sur les premiers contreforts de la butte Montmartre,( lien vers mon article sur le maquis de Montmartre) les vergers et terrains maraîchers  attirent alors  les spéculateurs et à partir de 1820 des architectes de renom, nourris de tradition antique, font surgir de belles demeures néoclassiques, de riches hôtels particuliers  et des ateliers afin d'y fixer les artistes de l'époque ...écrivains, peintres, musiciens et gens de théâtre forment une micro société de voisinage.

Il suffit de pousser une grille ou d'entrer sous le  porche d'une rue de ce quartier de
"la Nouvelle Athènes"   pour se retrouver plongé dans une autre époque...

La demeure d' Ary Scheffer professeur de dessin des enfants du duc d'Orléans depuis 1822 et représentant de l' École Romantique, connaît durant trente années une intense activité artistique, politique et littéraire.
Il a pour amis George  Sand ( clic pour voir le premier article ), Lamartine, Chopin, Liszt , Ingres  et Delacroix qui habitent également le quartier et  lui rendent visite tous les vendredis

 Cette  demeure pittoresque  accueille aujourd'hui le Musée de la vie romantique.

( quelque part en Languedoc vers 1917)

...Chez mes grands-parents maternels, nous vécûmes une existence paisible sans être monotone.
A aucun moment, nous n'eûmes le sentiment d'être de petits paysans reclus loin de toute civilisation, probablement parce que notre famille avait, avec tous les habitants du village, des contacts ouverts et souvent même très cordiaux.
Je dois dire, pour expliquer cela, que depuis la mobilisation du maire le baron d''H., et de son adjoint, les fonctions de premier magistrat municipal avaient été dévolues à bon papa M.. Il était en effet le conseiller élu avec le plus grand nombre de voix et ses collègues considéraient fort justement qu'en cette époque troublée, il était le plus qualifié pour remplacer le baron.
Comme il n'avait pas reçu d'instruction, il se sentit au début assez mal à l'aise dans l'exercice de ses nouvelles responsabilités. Mais il était actif, avide de savoir:  la vie lui avait beaucoup appris.
Ayant vécu en solitaire dans ses vignes, il était habitué à réfléchir plus qu'à parler. Ainsi il émettait souvent une opinion non  sans l'avoir préalablement mûrie: connaissant ses lacunes, il y suppléait par un solide bon sens, grâce auquel il eut toujours une grande influence sur ses concitoyens.

Sur le plan professionnel, c'était un homme très averti des problèmes qui préoccupaient à cette époque les vignerons du midi. En 1907, il n'avait pas hésité à prendre la tête de l'importante délégation qui, répondant à l'appel de Marcellin Albert, s'était rendue à Narbonne pour manifester contre la mévente du vin. Il fut ensuite le premier président local de la Confédération Générale des Vignerons.
Dans ses fonctions municipales, il fut à la hauteur de sa tâche et justifia la confiance qui lui était témoignée.
Pour être sincère, je dois ajouter qu'il profita un peu de l'absence du baron pour faire sauter à la dynamite tous les rochers du château qui, devant sa porte, rendaient difficile le passage de sa charrette...

Les gens du village venaient souvent nous rendre visite, surtout en dehors des heures de travail.
Comme la porte donnant sur l'extérieur n'était jamais fermée ils entraient dans la cave en criant:
- Marinou sios aqui ( es-tu là) ?
- Voilà, voilà répondait mon grand-père. Attention à l'escalier!
Lorsqu'il faisait nuit, mimi Marie s'empressait d'allumer la lampe pigeon pour aller dispenser un peu de lumière aux visiteurs, du haut des dernières marches.
La plupart du temps, ces visites tardives avaient pour objet d'apporter un échantillon de vin à faire « peser ».
      L'opération avait lieu à la cuisine, sous la grande lampe à pétrole. Bon papa sortait alors ce qu'il appelait le Malligand ( j'appris plus tard qu'il s'agissait d'un ébullioscope dit Malligand, du nom de son inventeur (  la température d’ébullition d'un vin est différente selon sa teneur en alcool ). Il versait quelques centilitres de l'échantillon dans le réservoir de l'appareil, allumait une petite lampe à alcool et la glissait dans son logement. Nous attendions, ma sœur et moi, en regardant le tube horizontal posé contre la réglette graduée en degrés d'alcool. Et le premier qui voyait apparaître le mercure poussait de petits cris de joie.

Pour nous, le Malligrand était une machine diabolique, un jouet merveilleux dont nous avions d'autant plus envie qu'il nous était formellement interdit d'y toucher...

( extrait des Cahiers de souvenirs d'enfance de mon père -1976)


Clic sur l'image pour en savoir plus sur l'histoire et le fonctionnement de ce bel objet

Si l'on connaît surtout la  femme de Lettres, George Sand , qui avait eu une éducation de " jeune fille de bonne famille" pratiquant la musique et l'aquarelle, s'intéressa aussi à tous les Arts .
A Paris, autour de l'atelier de Scheffer ( voir plus bas Musée de la vie Romantique),  elle gravita dans les cercles que fréquentaient les  artistes les plus connus de son époque installés à proximité les uns des autres  dans le quartier de "la Nouvelle Athènes", un joli coin de campagne  qui commençait à se couvrir en ce XIX eme siècle d' hôtels particuliers   entre l'agitation frénétique des  Grands Boulevards et le paisible village de Montmartre.

Dessins et caricatures représentant George Sand

Elle même pratiqua le dessin et la peinture :

vers la fin de sa vie elle inventa un style qu'elle appela les DENDRITES ( lien vers le diaporama), par allusion aux cristallisations de roches en forme de ramification de branches d'arbres.
La technique consistait à retoucher au pinceau ou à la plume une forme abstraite obtenue par pliage de taches d’encre ou de pigment projetées sur papier. Des paysages légèrement oniriques émergeaient de ces formes retravaillées...

Quelques autoportraits dessinés par George Sand

(proche de Nadar, elle connût ensuite les débuts de la photographie : les  portraits qu'il réalisa d'elle sont les plus connus )

...à suivre prochainement
le musée de la Vie Romantique à Paris
et la visite du quartier de La Nouvelle Athènes

C'est en 1830 que le français  Barthélémy Thimonnier brevète  la première machine à coudre.
Elle est construite en bois et peut effectuer une couture continue à un fil, en point de chaînette. Il  en  en fabriquera  80 exemplaires pour confectionner des uniformes militaires... L' américain  Elias Howe améliorera  ensuite cette machine, et dépose un brevet en 1846 mais  sans succès... Un autre Américain, Isaac Merrit Singer, perfectionne en 1851 une machine qu'il doit réparer: il obtient lui aussi  un brevet  et  crée également une entreprise et c'est un énorme succès commercial...l'empire Singer est né 20 ans seulement après les tout premiers débuts de l' invention  de Thimonnier...qui connaît encore son nom?

voir également la page sur Hurtu (clic)  un fabriquant français de machines à coudre dont les modèles sont devenus des objets de collection fort convoités

Quand l'histoire de la femme se confond tout bonnement  avec l'histoire de la machine Singer !!...voir leur site ici

Quelques publicités Singer  ( personnage surprise à découvrir sur l'une d'elle...!)

Le Musée des arts et métiers (clic)  est installé à Paris dans les bâtiments de l’ancien prieuré royal de
Saint-Martin - des -Champs depuis 1798. Impossible de rendre compte ici de la richesse des collections et de la beauté des objets exposés... à voir donc sur place .

Jacques de Vaucanson (clic) et le début des automates

La carte perforée fut inventée en 1725...Puis  Vaucanson imagina un cylindre perforé pour  automatiser la fabrication des étoffes : c'est  en 1790 que  Jacquard conçoit à son tour  l’idée du métier à tisser, machine  programmable qui révolutionnera l’industrie de la soierie à Lyon  en 1800...tout va très vite: nous sommes au début de la robotisation des tâches humaines qui révolutionnera le monde du travail et le monde tout court...


Le premier métier à tisser de Vaucanson  date  de  1748 ( crédit photo musée)

les creutes sont ces galeries où des hommes trouvèrent refuge en temps de guerre: on y découvre les  vestiges de leur vie quotidienne dans ces "trous à rats" mais aussi, gravés dans la roche, les  témoignages poignants de leur histoire personnelle et peut-être de ce qui en dernier recours les rattachait encore à l'humain dans cet enfer dont beaucoup savaient  qu'ils ne  réchapperaient pas...

«Plus tard, dans plusieurs siècles, quand quelque mouvement de terrain aura enseveli la carrière et ses ornements sculpturaux, j’imagine que l’archéologue qui les découvrira enverra à l’Académie des Inscriptions quelque volumineux mémoire où il démontrera que ce sont là des œuvres manifestes de l’âge des cavernes, de l’âge où l’humanité n’était pas encore civilisée et croupissait dans la plus stupide barbarie. Ce ne seront, au vrai, que des souvenirs de l’âge des casernes, mais, pour le second point, notre archéologue n’aura pas tout à fait tort. »Charles Nordmann du 5e régiment d’artillerie , 1917.




Quelques liens vers des sites  très documentés en photos et textes:

-kata addict : creutes de la première guerre mondiale

-Souterrains et vestiges: la guerre souterraine

- carrières et première guerre mondiale

J'adresse mes remerciements à J.R de  m'avoir permis de découvrir les traces de  "ces histoires" humaines où l'expression artistique dans toute sa simplicité se présente comme la planche de salut provisoire ou   le dernier refuge de ceux qui n'ont  plus guère d'espoir...un thème qui m'est très cher .

La Relève
Louis Marq, Poèmes de guerre, Haute Avesnes (Pas de Calais), 20 juillet 1915

Le village est un tas de pierre et la rue
Est une sape étroite où l'on est enterré:
L'obus, dans la ruine, est comme une charrue
Que l'on repasserait dans un champ labouré.

Les arbres, en été, sont plus nus qu'à l'automne,
Et ceux qu'au bord des trous la mitraille a laissés,
Vers le ciel où, lugubre, un sifflement résonne,
Tordent leurs bras meurtris comme de grands blessés.

Mes poilus, dans l'eau sale où la lune se joue,
Arrachent pas à pas leurs souliers de la boue,
Riant d'un rire lourd dont l'accent sonne faux,

Cependant qu'on entend la mort, dans la tranchée,
Parmi tous ces enfants, dont l'échine est penchée,
Passer brutalement les grands coups de sa faux.

Selon l’astrologie chinoise, 2013 est l’année du Serpent d’Eau qui commence le 10 février avec le Nouvel An Chinois, pour se terminer le 1 février 2014, laissant alors place au signe chinois du Cheval de Bois.
  Contrairement à la culture occidentale où le serpent est représenté comme un symbole du mal et de la séduction, dans l’astrologie chinoise  le Serpent est souvent associé à l’idée de la beauté, la sagesse, la connaissance ésotérique. Le serpent est un symbole du Yin (féminin, froid), un signe mystérieux.
Le Serpent est considéré comme un être sacré.

Voir aussi une interprétation des Serpents d' Eau ou Serpentines peintes par Gustav Klimt  ---> ici

L'ÉNIGME

Voici une parfaite  illustration du serpent maléfique à la mode occidentale...c'est une peinture exécutée à la main mais d'où provient-elle car elle avait un usage bien particulier...?
Je livre cette image à votre perspicacité...ce cadre en bois qui l'entoure pourra  certainement vous guider!  Je publierai la réponse très bientôt sur cette page......alors bonne chance!
Et bonne année!

RÉPONSE à l'énigme :

c'est en quelque sorte  l'ancêtre de la diapositive... enchâssée dans son support de bois, ce type de peinture exécutée à la main sur plaque de verre était projetée grâce à une lanterne magique (clic pour visiter l'expo du site de la Cinémathèque):

celle- ci réalisée au XIX° siècle s'intitule " Le serpent attaque les Lascars endormis"

Cet objet fait partie de mon histoire personnelle: voir sur ma page le grimoire des objets retrouvés ..en mémoire ----> ici

"...dans Barry Lyndon, j'ai accumulé dans un fichier image un très grand nombre de dessins et de peintures tirées de livres d'art. Ces images ont servi de référence pour tout ce que  nous avions besoin de créer : les vêtements, les meubles, les accessoires, l'architecture, les véhicules,..."
extrait de l' interview de Kubrick par Michel Ciment

Les références à Thomas Gainsborough voir la galerie peinture ici (clic)



Quelques scènes du film Barry Lyndon

                               L'exposition Zucca en 2008...au cœur de la polémique

clic sur l'affiche de l'expo pour un aperçu des clichés exceptionnels réalisés par ce reporter photographe sous l'occupation pour le compte de l'agence  Signal (clic)..
et sur ce blog très documenté, des  articles passionnants sur les zônes d'ombre qui subsistent de cette époque troublée qu'il est encore bien difficile d'aborder d'une manière  historique et dépassionnée 70 ans après..!!

...dans "l'aqua souvenir "chaque partie peut fonctionner séparément: les morceaux  sont juxtaposés comme dans un  puzzle autour d'un espace vide au centre

 

Au marché de Sanary,  je tombe en arrêt devant l'étalage d'une marchande de "tout et de rien" dans le genre produits cosmétiques et clic clic je fais une photo de ses vernis, de très près...
Aussitôt la marchande vient se camper devant moi passablement étonnée...et mi  inquiète mi énervée apparemment.
S' ensuit le dialogue que je reproduis ici le plus fidèlement possible...

- Vous photographiez quoi?
- Ben...vos vernis bien sûr!
- Mais pourquoi?
-( je lui sers mon plus beau sourire) ...mais ils sont très beaux vos vernis...vous ne trouvez pas?
- ..ah oui...( là elle croit que je me f...de sa...)
- ( je lui montre l'écran où j'ai affiché la photo) ...regardez...ils sont beaux non?
- ( pas très convaincue de voir une œuvre impérissable) ..oui...

je m'apprête à partir en la remerciant quand  elle me suit et rajoute, nettement inquiète cette fois:

-...mais vous allez en faire QUOI de cette photo?
- ( re grand smiley et l'air parfaitement zen malgré son regard pas très amène) ..mais rien de spécial!

 là c'est sûr elle me prend pour une allumée...alors j'ajoute poliment avec mon  air le plus innocent
- j'ai le droit de photographier vos jolis vernis et de garder la photo pour moi?

je m'attendais à un petit discours sur "le droit à l'image...etc..etc.. " mais elle me sort un OUI bien dédaigneux auquel je réponds par un gentil
- merci beaucoup Madame et bonne journée

Moralité: le marché c'est fait pour vendre pas pour faire joli!
Et puisque c'est comme ça je vais en faire quelque chose de spécial de cette photo:
je la poste sur mon blog!

...vous ne voulez pas l' ACHETER  par hasard  (mdr) ??

Quand on tape un texte sur un ordinateur, les lettres de notre clavier sont transformées par des puces électroniques en une suite de "0" ou de "1".
Chaque lettre de notre alphabet occidental est traduite en une séquence de huit chiffres et stockée sous cette forme dans notre ordinateur.
C'est ce qui devait se passer, d'après Gary Urton, lorsqu'un "gardien de khipu" - l'équivalent du scribe égyptien - écrivait en nouant ses cordelettes...

Vidéo: durée 20 minutes après l'intro ( seule la 1° partie concerne la recherche sur les khipus)

.

  A LIRE
   l'article  de la Galerie Librairie Alain Paire à Aix -en-Provence:

    
      la courte vie de la galerie Romanin (clic)

 (1 ) l'anneau sigillaire :c'était une  bague dont on servait depuis l'Antiquité comme d’un cachet, équivalent à une signature. Cet anneau prend en grec le nom de «symbolon» signe, en latin d’ «annulus sigillarius» anneau sigillaire.
Pour cet usage, la pierre est habituellement taillée en creux.  On fait graver sur cette bague, ou la tête d’une divinité avec laquelle on invoque une glorieuse parenté (ainsi, César fait graver sur sa bague, la tête de Vénus), ou un événement glorieux. Pompée signe avec un lion, Auguste avec un sphinx .... Dans certains cas, le prêt de cette chevalière équivaut à la délégation de pouvoir. Alexandre le Grand, en mourant remet son anneau à Perdiccas prouvant ainsi qu’il lui confie son Empire.
Cette chevalière portée au doigt et «à portée de main», peut servir à chaque instant de la vie quotidienne. C'est un cachet qui permet de laisser une empreinte, d’authentifier les documents et d’établir la propriété des biens. Dans la vie domestique, on s'en  sert  pour signer les écrits, les contrats, mais aussi pour rendre inviolables tous les objets qui doivent être scellés, les coffres, les bouteilles, les bourses, et même l’entrée des maisons et l’appartement des femmes.

Enfant je n'aimais pas Alice au Pays de Merveilles... je crois même que c'est l'histoire que j'ai le plus détestée tant elle me paraissait farfelue et très inquiétante à la fois: assise près de son arbre tout allait bien pourtant  je la trouvais très sympathique mais ensuite non vraiment je ne voulais pas entrer dans le jeu de cette petite sotte bien proprette qui subissait ce monde absurde et buvait sans rechigner des potions improbables...Non! ça dépassait mon entendement de la voir entrer ainsi dans ce monde cruel où elle semblait tout de même bien s'amuser...!!
Et puis voilà qu'elle est revenue par hasard dans une de mes aquarelles..."Alice au ballon", le titre s’imposait mais pourquoi? à cause de sa robe bleue à fanfreluches certainement ...

Celle là me plaisait bien ..libre et sautillante , toute occupée enfin au jeu qu'elle s'était choisi et bien loin de  ceux que lui avaient imposés ce  monde insensé  d'adultes malades grimés en animaux fous...

Mais voilà...elle n'avait pas encore de visage! Ses traits restaient flous...
Qui était-elle ma  "vraie Alice " que je venais de découvrir ?
Je n'en avais pas la moindre idée...et bien sûr je suis allée la chercher du côté de celui qui l'avait imaginée:   Lewis Caroll.

Pas de surprise: ah l'odieux personnage!!...pas étonnant qu'il ait accouché de "ce monstre" en qui je n'avais pas reconnue l'enfant que je désirais tant trouver et suivre dans ses jeux avant qu'elle ne tombe dans ce maudit trou....
Non décidément ce monde là n'était pas le mien et j'allais laisser ce sale type là où il était sans plus m'en occuper ..

Et puis très récemment j'ai découvert ce livre car derrière Lewis Caroll s'était profilé un autre Charles Dodgson et il devait me trotter dans la tête ...que finalement ce n'était peut-être pas si simple que ça en avait l'air toute cette histoire d'Alice au Pays des Merveilles que   tant d' artistes que j'appréciais avait ressortie  eux aussi du placard victorien où elle aurait dû normalement rester...( à suivre : zoom sur les interprétations d'Alice)

une présentation intéressante de ce livre à contre courant des idées reçues
sur le blog Books à lire ----->  ici
une vidéo de l'INA avec quelques photos mais qui n'apprend pas grand chose  ---> ici

Diaporama : fontaine Wallace sur la côte varoise.  Don aux habitants et promeneurs de l'architecte qui reconstruisit  et restaura ce village de pêcheurs après son bombardement lors de guerre 39-45 car à  proximité du port de  Toulon